![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Energie+Umwelt Une surprise radioactive / Eine radioaktive Überraschung (26.Nov 2003) |
|
En voulant se débarrasser de plusieurs tonnes de cendres provenant de sa chaudière à bois, l'hôpital de Concarneau en France a contribué à mettre en évidence un phénomène naturel à prendre en considération dans la gestion des cendres issues de tels fours. D'habitude les cendres sont épandues sur les terres agricoles, filière que n'avait pas prévu la direction de l'hôpital. Celles-ci ont donc été stockées sur place pour enfin être amenées dans un centre de stockage. Ce dernier ayant un dispositif de vérification qu'aucun déchet irradié n'entre sur le site, l'alarme a été donnée car les cendres présentaient une radioactivité 1.5 fois supérieure à la radioactivité naturelle. Plusieurs sources possibles ont été examinées: l'acier utilisé pour la fabrication de la chaudière, du matériel radiographique détruit par l'hôpital, etc... Enfin, il a bien fallu incriminer le bois lui-même. Le phénomène est simple. Toute vie biologique intègre une part de la radioactivité naturelle. Les arbres le font au travers de la potasse et absorbent du potassium 40. La combustion détruit la cellulose mais pas la potasse. C'est la raison pour laquelle les cendres sont de bons fertilisants. L'exposition des personnes restant près du stockage des cendres est très faible. Il faudrait rester à 50 cm des cendres durant 500 heures pour constater une augmentation de la radioactivité de l'ordre de 5 à 6% du seuil maximum d'exposition. La seule voie intelligente de valorisation des cendres est de les retourner à la terre, c'est-à-dire sur les champs. Dans une proportion d' une part de terre pour deux parts de cendres, la teneur en radioactivité naturelle est retrouvée Référence: ADEME Bretagne: 02.99.85.87.00 ********************************************************************************************* Der Spital von Concarneau in Frankreich hat einen Holzfeuerkessel. Bei der Entsorgung mehrerer Tonnen Aschen aus diesem Kessel trat ein natürlicher Vorgang zutage, der bei der Behandlung von solchen Abfällen berücksichtigt werden muss. In der Regel werden die Asche auf Äckern gestreut, eine Methode die die Spitalverwaltung nicht vorgesehen hatte. Demzufolge wurden die Aschen eingelagert und später zu einem zentralen Lager gebracht. Zur Sicherstellung dass keine bestrahlte Abfälle eingebracht werden, wird die Radioacktivität bei der Einfahrt gemessen. Der Alarm wurde ausgelöst: Die Aschen wiesen einen um 50% höheren Radioaktivitätspegel als der natürliche Wert. Verschiedene möglichen Ursachen wurden untersucht: der Stahl vom Kessel, zerstörtes radiographisches Material vom Spital, etc...Zuletzt musste doch das Holz als "Täter" bezichtigt werden. Der Prozess ist einfach. Jedes biologische Leben integriert einen Teil der natürliche Radioaktivität. Bei den Bäumen geschieht es über die Pottasche und Kalium 40 wird somit aufgenommen. Die Verbrennung zerstört die Zellulose jedoch nicht die Pottasche. Darum sind Aschen gute Düngemittel. Die Strahlungsgefahr für Leute, welche in der Nähe des Lagers bleiben ist sehr tief. Man müsste 500 Stunden in 50 cm Abstand bleiben, um eine Erhöhung der Radioaktivität um ca. 5 bis 6% des maximalen erlaubten Wertes zu beobachten. Der einzige sinnvolle Weg, diese Aschen zu verwerten, ist sie zurück zur Erde zu bringen, d.h. sie auf den Äckern zu streuen. Im Verhältnis ein Teil Erde für zwei Teile Aschen, erreicht man wieder den Wert der natürlichen Radioaktivität. Referenz: ADEME Bretagne 02.99.85.87.00 |
|
![]() |